Les croquis sommeillaient au sein de nombreux carnets – esquisses, dessins, portraits spontanés ou plus travaillés, pour la plupart des portraits de femmes.
Les mots sont venus les cueillir, les ouvrir, parfois même se cogner aux images, pour raconter des histoires, des morceaux, des éclats de vie.
Belles, pas belles, jeunes, vieilles, effacées, dévorantes, absentes, étourdies, elles ont le destin populaire d’une ritournelle et l’insolite étrangeté de nos voisines.
Temporelles ou intemporelles, issues d’un casting disparate, elles sont les nouvelles héroïnes de scènes de genre qui apostrophent notre quotidien.